|
J’élève des cochons depuis plus de quarante ans. Je me suis attaché à cet animal dont la viande est si savoureuse. |
Les clients, devenus des amis, ne cessaient de me répéter : ” Comme ils sont bons vos porcs ! “.
Alors, j’en suis venu à les transformer en rillettes, saucisses, pâtés…Toutes ces bonnes choses qui font la joie des gourmets.
Pour répondre à une demande venue des quatre coins de notre douce France, j’ai ajouté une gamme de terrines. Ces spécialités artisanales sont déjà bien connues, surtout des magasins de Monastères.
Grâce au site ” Le Cochon du Père Marc “, chacun pourra découvrir ces délicieuses recettes.
Bon appétit à tous.
Père Marc.
A tous ceux qui ont bien voulu l’approcher avec sympathie, le cochon n’a cessé de manifester toutes les facettes de son extraordinaire capital de sympathie.
Louis Bromfield, qui hésitait à rendre visite ne pouvant se séparer du spectacle des petits cochons jouant entre eux, a parlé de l’œil du cochon plus humain que celui de n’importe quel animal : un regard perçant qui vous toise, vous jauge…
Paul Claudel a parlé de son odorat.
« Amateur profond, bien que l’appareil toujours en action de son odorat ne laisse rien perdre, ses goûts ne vont point aux parfums passagers des fleurs ou des fruits frivoles ; en tout il cherche la nourriture : il l’aime riche, puissante, murie… »
Jules Renard a reconnu qu’on le calomniait cet animal grognon, mais familier :
« Comme on fait ton lit tu te couches, et la malpropreté n’est que ta seconde nature. »
Léon Bloy leur a demandé pardon.
« Je demande pardon à ces pauvres chers cochons de qui les boudins et l’honnête lard furent l’aliment de ma jeunesse… Ô cochons, si aimables quand on vous fume…Vous que les poètes ont le devoir de chanter ! »
Dans un charmant petit livre, qui fit le bonheur des écoliers pendant des générations : « Le tour de La France par deux enfants(1) »
G. Bruneau décrit une ferme bien tenue :
« En passant devant la porcherie, où dormaient des beaux porcs… Julien fut bien surpris de voir l’habitation des porcs non moins soignée et propre que le reste de la ferme. »
Et le guide explique à Julien que ceux qui veulent tirer un bon revenu des porcs ne manquent pas de les mener se baigner chaque jour.
1 – Le tour de La France par deux enfants – G. Bruneau. Librairie classique Eugène Bellin. Ed. Juillet 2007. P.96.
Pour ceux qui aimeraient une belle histoire autour du porc :
Les marcassins sacrés – Georges Montaigu. Edit : Le Publieur. Com.